« L’inutile et le superflu sont plus indispensables à l’homme que le nécessaire, le son du merle est inutile, la rose est superflue, le travail est nécessaire. « 

Si j’étais Dieu… de René Barjavel.

Aujourd’hui, en ce beau moi de mai, déjà très chaud dans les îles Canaries, je vous emmène pour une balade dans mon jardin en permaculture, pour rendre hommage aux abeilles, aux fruits, aux fleurs, aux merles et aux roses… à l’indispensable superflu !

Un jardin protégeant la biodiversité

Un jardin d’Eden… un écosystème vertueux pour une biodiversité restaurée !

Je vous emmène à travers les fleurs d’avocatiers, de longan, au parfum de fleurs blanches absolument délicieux, autour des quelles bourdonnent les abeilles… et à la fin de la vidéo, je vous montre les naissances d’abeilles que j’ai filmées… si vous avez le temps. C’est très émouvant.

Nous visiterons les nids de merles dans la finca, il y en a plein et j’adore suivre leur évolution, de leur naissance à leur envol… jusqu’à retrouver les nids vides.

Nous irons voir les chevaux dont la présence est tellement importante pour mon bonheur et la santé de la finca… c’est grâce à leur crottin que la terre s’enrichit et que l’écosystème s’est restauré, et que grandissent les roses gigantesques… envoutantes !

Les roses…

Je les adore depuis toujours et leur parfum m’ouvre le coeur. j’en ai planté beaucoup près des arbres dans la finca et j’en plante toujours…

J’aime beaucoup les roses roses super parfumées qui portent le nom de Lolita Lempika. Lolita milite en faveur de la protection des animaux… et est une fervente admiratrice de ma Bonne Foi depuis la première heure…

La formation « De la Découverte à la Maîtrise de ma Rawfood Gourmande » vient d’accueillir une nouvelle recette, la Crème non Brûlée à la Rose. Cette recette sera bientôt suivie de celle du Crumble Ispahan à laquelle elle participe subtilement.

Crème non Brûlée à la Rose…

Les avocatiers…

La finca devient une vraie forêt jardin avec plein d’avocats. Et puis, aux pieds des avocats et des manguiers qui se côtoient, il y a plein de citrus, des citronniers, des « Main de bouddha », des clémentines, des pamplemousse, des mandariniers., des kumquats, des yuzu…

C’est arum blanc qui a poussé spontanément, il a grandi comme un petit frère à côté de l’avocatier. En mars 2022, l’année dernière, l’arum était plus grand que l’avocat. Il est maintenant largement dépassé. J’ai dit dans la vidéo que les avocatiers avaient doublé leur taille en un an, mais c’est bien plus que ça… ils ont triplé leur taille et leur envergure, on le voit bien !

La récolte va être très abondante cette année. Les bébés avocats bravent le vent, la sécheresse passagère avec une force de vie inspirante.

L’avocatier… la défense des merles dans un jardin !

Dans un avocatier, il y avait encore un nid de merles que j’ai filmé à l’aveugle avec mon iPhone parce qu’il était bien trop haut pour que je voie à l’intérieur. J’ai découvert cette couvée adorable et puis cette image, c’était juste le jour où ils ont dû s’envoler, car le lendemain le nid était vide. Et le plus gros, il faisait contrepoids avec le nid qui était très penché sur le côté.

Les merles au jardin, ami ou ennemi ?

Les merles dans un jardin… indispensables à la biodiversité !

Les merles, très répandus dans le monde entier,  ont une place importante dans les écosystèmes et sont fascinants à étudier dans nos jardins.

Si vous voulez les accueillir, vous leur construirez des nichoirs en suivant ce lien https://www.permaculturedesign.fr/nichoir-oiseaux/

Et si vous voulez les faire fuir ou les chasser de votre jardin, vous trouverez bien plus de lien sur le net pour le faire: https://freshidees.com/jardin/comment-chasser-les-merles-du-jardin/

Face au déclin massif de la biodiversité, je préfère que mon jardin soit un espace d’accueil qui la favorise et la protège. Les oiseaux en font partie. Vous trouverez ici des conseils pour faire revenir les oiseaux dans nos jardins.

Les merles sont des oiseaux super intelligents, donc très adaptables; on les trouve dans une grande variété d’habitats, y compris les forêts, les parcs, les jardins et les zones urbaines. J’étais si heureuse de les retrouver dans les îles Canaries, parmi les mouettes, les fameux canaris et d’autres oiseaux plus exotiques dont je vous parlerai plus tard.

Les merles se nourrissent principalement de vers de terre, d’insectes de limaces qui sont des ennemis redoutables des jardiniers et des amateurs de potager, pouvant dévorer les feuilles des plantes en un rien de temps. Ils adorent aussi les chenilles, les larves de papillons et pucerons, et les dévorent avant qu’ils ne causent des dégâts irréparables. Les merles peuvent également manger des baies, des fruits, et abimer les fruits, notamment les avocats, en donnant des coups de becs qui rendent les avocats impropres à la vente. C’est précisément ce qui les rend nuisibles au regards de certains agriculteurs qui les chassent et détruisent les nids, alors qu’au contraire, ils aident à contrôler les populations d’insectes et à disperser les graines de plantes… et plein d’autres services, en plus de leur chant irrésistible.

De mon côté, je suis heureuse de partager avec eux quelques fruits, je veille à protéger les fraises avec une moustiquaire… leur chant me réjouit profondément et leur utilité au jardin est évidente !

L’évolution de la finca…

Quand je l’ai acheté il y a plus de deux ans et demi maintenant, c’était une terre aride, sans terre, seulement une poudre sèche où avaient survécu un figuier et quelques figuiers de Barbaries que j’ai bichonnés… et tous les voisins se moquaient de moi car ils « savaient » que rien ne pousserait sur cette terre. Je suis heureuse d’avoir gagné leur respect j’avoue. J’ai entendu dire que plusieurs personnes du village de Buenavista était fiers de la forêt gourmande que devient ce terrain vague par lequel ils avaient l’habitude de passer pour aller à la mer. Certains me confient des plantes pour les faire grandir dans mon jardin à l’abri des persticides, pour sauvegarder des variétés d’arbres et de fruitiers. Ça, ça me fait drôlement plaisir… j’en suis fière aussi j’avoue.

Spontanément, une infinité de plantes sauvages poussent dans la finca, je me nourris de cette abondance incroyable.

Plantes sauvages et biodiversité au jardin

https://mariesophiel.com/blog/7-plantes-sauvages-comestibles/

Des chevaux…

Je n’ai pas de mot pour dire à quel point la présence des chevaux m’est précieuse. C’est une passion d’enfance, un rêve que j’ai pu réaliser sur cette île. Je les ai en permanence dans mon champ de vision, ils sont à une quinzaine de mètres de mes containers et la proximité est géniale. Je les sens quand le vent vient du nord ouest et sincèrement, je me dis que j’ai beaucoup de chance. Reina hennit tous les matins quand j’allume la lumière pour m’appeler… bon d’accord, parce qu’elle a faim ;-).

Les chiens aussi me sont précieux. Tous ces animaux

Des ruches… pour la biodiversité !

Les deux ruches conventionnelles que vous voyez dans la vidéo sont des ruches provisoires, utiles seulement pour accueillir les premières colonies et les héberger le temps, bien entendu, de les transférer dans des ruches qui leur correspondent, ruches Warré, des ruches kenyanes, des ruches tronc… plus conformes à une apiculture naturelle.

Gigantesque travail des abeilles pour la biodiversité du jardin…


J’ai participé à un stage d’apiculture naturelle en février dernier. C’était en Normandie et passionnant avec Olivier Duprez.

« Je ne suis pas un éleveur d’abeilles. Les abeilles m’ont élevé, sur un plan de conscience.« 

Olivier Duprez

Voici le lien https://www.rucherecole.fr/ pour le rejoindre le temps d’une journée bourdonnante… et inspirante, pour comprendre qu’il est plus facile qu’on ne le croit d’avoir une ruche dans son jardin, et de contribuer à protéger cette fameuse biodiversité en péril, tout en récoltant vertueusement le miel dont les abeilles ne se nourrissent pas.

Sur ma péniche, quand j’habitais sur les rives de la Seine avant de venir m’installer à Ténérife, j’avais placé 3 ruches…

jardin biodiversité à Paris
jardin flottant mandala sur la péniche à Paris…

Du temps s’est passé entre la floraison du jardin mandala flottant parisien et le jardin arc en ciel à la finca, et pendant que l’eau a coulé sous les ponts de la Seine, les arbres ont grandi dans les îles Canaries.

Je vous tiens au courant…

Joyeusement !

Votre NatuRawChef®,
Marie-Sophie