C’est la fin de la saison, mais jusqu’en octobre, il est encore temps de profiter des bienfaits des pastèques et des melons et d’en tirer le maximum de nutriments, en jus total !

“Pour atteindre le soleil, il faut manger de la verdure, des fruits et des plantes qui ont le soleil en eux.”

Nicolas Tesla

Leurs bienfaits… pour la vitalité !

Composées à 92% d’eau, les pastèques sont gorgées de minéraux et de nutriments tout en étant peu caloriques et très rafraichissantes… Elles contiennent du potassium, des vitamine B, de la vitamine A et de la citrulline, un acide aminé, qui permet de jouer un rôle bénéfique pour votre immunité.

Les melons également sont :

• Riche en eau ;
• Peu calorique ;
• Source de vitamine A et C ;
• Riche en antioxydants ;
• Source de fibres.

Des pastèques et des melons… en jus total ?

Si les melons et les pastèques doivent être consommés 20 minutes avant toute autre nourriture, ils sont gorgés de protéines lorsqu’ils sont extraits avec leur peau. Tous les melons et pastèques peuvent être engagés dans un jus total… il y en a une infinité de variétés toutes plus succulentes les une que les autres ! C’est d’ailleurs la peau qui contient le plus de protéines, ce pourquoi je vous invite à passer la pulpe AVEC la peau dans l’extracteur de jus. C’est ce que je fais toujours.

Une précision…

« D’une manière générale, les fruits et les légumes concentrent dans la peau l’essentiel de leurs micro nutriments, comme les minéraux, les vitamines et les polyphenols protecteurs. En ôtant la peau d’un fruit, on prélève jusqu’à 25%de ses micro nutriments. » Dixit santé magazine, selon Jean Marie Bourre. Valérie Espinasse, Micro nutritionniste ajoute « la peau et la partie de la chair située sous la surface des légumes frais sont plus riches en vitamines, minéraux, polyohenols, fibres et antioxydants que la chair elle-même. »
Donc vous avez raison, il ne s’agit pas tant de protéines effectivement que de micro nutriments.
La précaution est de les consommer bio car la peau recèle aussi des pesticides et des nitrates !

Un profil aromatique délicieux…

La réunion de la chair et de la peau ajoute des notes vertes, intenses, dont l’amertume contribue à apporter une longueur en bouche surprenante à nos jus, sans que les notes amères ne prennent le pas sur la sucrosité des melons.

Quand j’ai épluché un ananas et engagé sa chair dans une recette, l’extrais tout de suite après le jus de la peau de l’ananas. Je le mêle éventuellement à des feuilles vertes, des herbes aromatiques, une pointe de gingembre. C’est absolument délicieux et la sucrosité du fruit est admirablement tempérée par sa peau, en plus de l’être pas les herbes et les feuilles vertes.

Pour certains fruits, ne séparons pas ce que la nature a rassemblé ! Mettons-les directement, tels quels, dans notre extracteur de jus.

Quel appareil utiliser ?

Il suffit d’avoir un bon extracteur à rotation lente et surtout pas une centrifugeuse. Les centrifugeuses vont beaucoup trop vite, ce qui brûle complètement les nutriments précieux que nous voulons préserver de la chaleur. Vous pouvez retrouver plusieurs modèles dans ma boutique !

Souvenirs de tournage

Je me rappelle que sur le tournage de « L’itinéraire d’un enfant gâté », je faisais des jus pour l’équipe de techniciens… et je le faisais… avec une centrifugeuse ! Je ne connaissais pas les extracteurs de jus à l’époque (il y a plus de 35 ans;-) Je partais d’une bonne intention mais j’avais tout faux ! Non seulement je brûlais les nutriments à la centrifugeuse mais en plus je les faisais à l’avance. Encore une erreur : les préparer à l’avance faisaient qu’ils s’oxydaient à la lumière, à l’air, etc. Entre-temps, j’ai appris et j’ai compris, et je me réjouis de vous le transmettre tel quel :
UN JUS DOIT ÊTRE BU AUSSITÔT APRÈS AVOIR ÉTÉ EXTRAIT.

Comment conserver ses jus ?

Il est possible de lactofermenter nos jus fraîchement extraits pour les conserver plus longtemps et potentialiser leurs vertus nutritionnelles… cet article vous en dit plus !

Quels fruits choisir ?

Ce qui est très IMPORTANT, c’est de se procurer les fruits et les légumes bien mûrs, parce que c’est quand ils sont à maturité qu’ils contiennent le plus d’antioxydants et de nutriments qui sont excellents pour la santé.

Encore une fois, un fruit peut attendre pour être consommé, mais lorsqu’il est transformé en jus, il faut le boire très rapidement après son extraction… sinon il perd ses propriétés en se dégradant à l’air, à la lumière. D’autant que sa transformation en jus, bien qu’elle favorise l’assimilation de ses bienfaits au plan nutritionnel, en fragilise la conservation.

Revenons à notre jus !

Ce qui est bien, avec un extracteur de jus, c’est que vous pouvez filtrer. Si vous voulez n’avoir aucune fibre, et avoir vraiment du jus qui passe directement dans le sang, c’est possible !

Cependant, les fibres ont quand même pour vertu de ralentir le passage des sucres dans le sang. Donc, si nous faisons un jus de légumes et de fruits qui soient riches en sucre, (notons que même la carotte et la betterave sont riches en sucres), nous sommes assurés que ça passera très vite dans le sang.
Donc quand nous mélangeons le melon avec la peau, nous bénéficions de ses protéines et et les sucres sont dilués. C’est à mon avis plus intéressant que de n’extraire que la chair juteuse et sucrée du fruit.

Et maintenant… buvons !

« Mâcher les liquides et avaler les solides ». Ça, c’est un dicton indien, dont j’ai su plus tard qu’il avait été attribué à Gandhi.. Pour résumer, mâcher les liquides consiste à bien l’insaliver, les faire tourner dans sa bouche au lieu de le boire d’un trait. De même que boire les solides signifie qu’il faut les mâcher jusqu’à ce qu’ils deviennent liquides. Et les ingérer en les ayant déjà prédigérés puisque la salive participe beaucoup à la digestion. Et surtout … buvons-le tout de suite ! N’attendons pas que notre précieux jus total s’oxyde à l’air.

Information importante :

Les melons et les pastèques, ne se mangent que seuls, ou éventuellement additionnés d’herbes ou de feuilles vertes. Puisqu’il se digère très rapidement, on ne mélange pas la digestion d’un melon avec d’autres aliments. Attendons alors environ 20 minutes avant d’ingérer quelque chose d’autre. Rien ne se mélange véritablement avec les melons et les pastèques au risuqe de favorise des putréfactions dans le chyme, les ingrédients réunis dans l’estomac en attente de digestion.

C’est ce que j’ai appris il y a longtemps sur les bancs de la faculté de médecine de Lariboisière avec Robert Masson, mon professeur de naturopathie. La seule exception, c’est de les mélanger avec des feuilles. Dans les combinaisons alimentaires, les feuilles se mélangent avec tout. De plus, il y a des protéines précieuses qui sont très assimilables dans les feuilles vertes.

Vous pouvez créer une soupe verte en ne gardant que la peau pour la marier dans un jus avec des feuilles.

Pour en apprendre plus sur les jus, je vous invite à rejoindre ma formation “De la découverte à la maîtrise
de ma rawfood gourmande” en cliquant sur ce lien :

“Pendant une année, il y a environ 5 à 6 ans, j’ai fait des jus à tous les jours et je me suis tannée de nettoyer mon extracteur à jus. Mais là, nous me donnez le goût de recommencer. Merci et votre jus à la pastèque me fait saliver…miam miam !!”

Marie-Claude D.

“Gratitude Marie-Sophie pour cette proposition culinaire qui vient de s’inviter dans ma cuisine et maintenant à mon palais. Dégustation des saveurs qui éclatent en bouche comme un mariage alchimique de tous ces ingrédients nobles. C’est de l’art que je découvre et expérimente depuis plus d’un an maintenant avec autant de joie et de partage avec mon entourage. Cette crusine est vibrante et vivante sans nul doute. :-)”

Valérie F.

Je me réjouis de vous retrouver pour vous accompagner en ligne en répondant à… toutes vos questions !

Joyeusement ! Toujours !

Marie-Sophie

Votre NatuRawChef®