Et si les jardins partagés étaient une clé de notre indépendance alimentaire, pour réinventer le simple luxe de manger ce que l’on a vu naître ou de ce qu’on a poussé au monde… ensemble.
Et pour ceux qui n’ont pas de jardin, il existe une solution pratique pour les plus pressés, la spiruline, pour concentrer le « vert » en bouteille et d’en faire une bombe de vitalité… à la fin de cet article !

Un potager, une priorité

Aujourd’hui plus que jamais, cultiver son propre jardin – ou partager celui d’un voisin, d’une amie, d’un collectif – n’est plus un simple retour à la terre. C’est un acte fort, presque militant. Face à l’instabilité des chaînes d’approvisionnement, à la perte de goût des légumes standardisés, et à l’appauvrissement des sols, retrouver le geste de planter, arroser, récolter devient un moyen de reprendre en main notre souveraineté alimentaire. C’est le choix qu’on fait ma fille et son compagnon. Ils vont vivre dans un mobile home de 24m2 au moins 2 ans, le temps de retaper, plutôt reconstruire 😉 leur future maison.

Shaya et Antoine, leur potager pour leur bébé

Deux mois et demi après…

Des nouvelles de Shaya, de son bébé et du papa qui construit la maison pendant que le potager a tenu plus que ses promesses d’abondance… en ayant fourni et fournissant encore les légumes que ma fille attendait pour fabriquer les premières purées de son fils. Ils ont fait de vrais choix pour une vie saine, humble et paisible.

Pas besoin d’un hectare ! Un balcon ensoleillé, une cour, un jardin partagé ou même une simple jardinière suffisent à commencer. Tomates anciennes, aromates vibrants, jeunes pousses ultra vivantes… Chaque semence cultivée soi-même est une graine de liberté. On crée de la résilience, du lien, de la joie. Et surtout, on cultive un aliment plein de vitalité, cueilli à maturité, vibrant d’enzymes et de lumière.

Partageons les jardins…

Les AMAP, les potagers urbains, les micro-fermes participatives, les grainothèques… les pistes sont multiples pour se reconnecter au vivant et faire partie de cette révolution douce mais déterminée : celle de ceux qui veulent nourrir leur corps sans dépendre d’un système qui les affaiblit.

Cultiver sans jardin

À notre époque, il n’est plus indispensable de posséder un grand jardin pour cultiver ses propres légumes ou viser une forme d’indépendance alimentaire. Plusieurs alternatives existent et se développent rapidement, notamment en milieu urbain.

Cultiver sans jardin, des solutions individuelles

  • Il est tout à fait possible de cultiver des légumes, des herbes aromatiques et même certains petits fruits sur un balcon, une terrasse ou un simple rebord de fenêtre. Cette pratique permet d’accéder à des produits ultra-frais, locaux et savoureux, tout en réduisant les déplacements et la dépendance aux supermarchés1.
  • Des techniques comme la culture en pots, en bacs surélevés, ou la verticalisation des plantations (jardins verticaux) maximisent l’utilisation de petits espaces1.

Le partage et la mutualisation, des jardins partagés et communautaires

  • Les jardins partagés et communautaires offrent à tous la possibilité de cultiver la terre, même sans terrain personnel2. Ces espaces, souvent créés sur des terrains publics ou privés inutilisés, sont divisés en parcelles individuelles ou gérés collectivement.
  • Ils favorisent l’entraide, le partage des outils et des récoltes, la transmission de savoir-faire, et créent un fort lien social entre les participants5.
  • Les récoltes sont partagées, ce qui permet à chaque membre de bénéficier de produits frais à moindre coût, tout en réduisant la dépendance aux circuits traditionnels d’approvisionnement4.

Vers l’indépendance alimentaire… quelles limites et quelles stratégies ?

  • Les jardins partagés, vergers collectifs, fermes urbaines et autres initiatives de circuits courts contribuent à une plus grande autonomie alimentaire locale, mais ils ne suffisent pas, à eux seuls, à nourrir l’ensemble de la population urbaine7. Les contraintes d’espace, la diversité des besoins alimentaires et la saisonnalité limitent leur portée.
  • Néanmoins, ces initiatives sont des leviers importants pour renforcer la résilience alimentaire, diversifier les sources d’approvisionnement, sensibiliser à l’agriculture durable et reconnecter les citoyens à la nature7.
  • Pour aller plus loin, il est recommandé de soutenir les politiques locales d’agriculture urbaine, d’encourager la relocalisation de la production alimentaire, de participer à des AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), ou de rejoindre des supermarchés coopératifs qui favorisent les produits locaux1.

Comment partager un jardin avec sa communauté locale ?

Pour partager un jardin avec votre communauté locale, plusieurs démarches structurées et éprouvées existent. Voici les principales étapes et conseils pour réussir ce projet collectif avec plein de liens à consulter pour aller plus loin. Ne vous découragez pas… ça vaut la peine, et la joie !

1. Mobiliser et convaincre autour du projet

  • Rassemblez un groupe de personnes motivées (voisins, amis, membres d’associations) et échangez sur vos envies et besoins.
  • Présentez les bénéfices d’un jardin partagé : lien social, accès à des légumes frais, biodiversité, animations, etc.1

2. Trouver et sécuriser un terrain

  • Repérez un espace disponible : terrain public, friche, cour, toit, parcelle privée.
  • Contactez la mairie, le propriétaire ou le bailleur pour obtenir une autorisation d’usage ou une convention de mise à disposition du terrain3
  • Vérifiez la qualité du sol (analyse de pollution, ensoleillement, accès à l’eau)1.

3. Définir le fonctionnement du jardin

  • Choisissez le type de gestion : jardin collectif (tout le monde cultive ensemble) ou communautaire (parcelles individuelles)2.
  • Établissez un règlement intérieur : horaires, répartition des tâches, choix des cultures, partage des récoltes, gestion des outils et de l’eau4.
  • Constituez éventuellement une association pour faciliter la gestion et les démarches administratives1.

4. Planifier et aménager l’espace

  • Organisez des ateliers participatifs pour concevoir le plan du jardin, choisir les cultures et répartir les espaces5.
  • Installez les infrastructures nécessaires : bacs, compost, abri, point d’eau, clôture si besoin3.

5. Financer et équiper le jardin

  • Élaborez un budget prévisionnel (outils, plants, aménagements).
  • Cherchez des financements : subventions publiques, mécénat, dons, autofinancement via événements13.
  • Partagez ou mutualisez les outils et ressources4.

6. Communiquer et animer la vie du jardin

  • Informez et impliquez le quartier : affiches, réunions publiques, réseaux sociaux, presse locale1
  • Organisez des temps forts : ateliers, fêtes, trocs de plantes, chantiers collectifs, animations pédagogiques5.
  • Favorisez le dialogue et l’autonomie des membres pour garantir la pérennité du projet2.

Points clés pour un partage réussi :

  • Délimitez clairement les espaces et les responsabilités4.
  • Privilégiez l’agriculture biologique et respectueuse de l’environnement4.
  • Partagez équitablement les récoltes et les tâches3.
  • Adaptez le projet à la réalité locale et aux envies des participants5.

Un jardin partagé est avant tout une aventure humaine, créatrice de lien social et d’autonomie alimentaire. N’hésitez pas à vous inspirer d’initiatives existantes et à solliciter l’aide d’associations spécialisées pour démarrer dans les meilleures conditions.

Mon jardin mandala sur une péniche…

Quand j’ai déversé 25 tonnes de terres dans des bacs, hors-sol, sur les écoutilles d’une péniche Frécinet, tout le monde a tenté de me dissuader, en argumentant… « on ne met pas de terre sur un bateau ! » Je leur ai répondu qu’on ne faisait pas de cheesecake sans lait, sans farine et sans cuisson et pourtant… vous connaissez notre cuisine végétale et crue et combien elle est gastrawnomique sans lait ni oeuf ni farine… ni cuisson !

Un désert transformé en forêt fruitière

Voici quelques images qui datent un peu… mais vous verrez le terain tel que je l’ai trouvé… et ce qu’il est devenu. Promis, je vais tourné des images cet été pour vous présenter la finca et la forêt fruitière qu’elle est devenue aujourd’hui !

« Mon herbier des gens » de Rémi Courgeon

Rémy Courgeon a écrit en 2022 un livre superbement illustré de ses dessins « L’herbier des gens »… une telle passion pour les jardins partagés… il fallait que je le rencontre, et que je l’interview…

Joie de rencontrer Rémi Courgeon, auteur de « Mon herbier des gens »

J’ai la chance d’avoir interviewé Rémi dans son jardin des Lilas, et j’ai rencontré un artiste vibrant des thèmes que je chéris, les jardins partagés, les chevaux, les jardiniers, les arbres… j’allais oublier les humains mais Rémi, lui, ne les oublie pas ; il les croque en quelques coups de crayon, de pinceau ou de plume…

Son livre “Comme un arbre” paraît le 5 octobre chez Milan !

« Comme un arbre » de Rémi Courgeon

Les Jardins partagés familiaux de Ris-Orangis…

Inaugurés en 1998, et développés en 3 tranches successives, les jardins familiaux de Ris-Orangis accueillent près de 257 parcelles sur un espace de 6,8 ha ; espace fait de jardins collectifs cultivés et d’agréments, de lieux de promenade ouverts à tous, et de multiples biotopes dédiés à la biodiversité : haies, mares, noues, butte mellifère, petit bois non ouvert aux humains.

Ce lieu de biodiversité situé sur le plateau de la ville, entre les habitations HLM et l’autoroute A6 est un petit havre de paix où se côtoient biodiversité sauvage et biodiversité domestiquée, avec des jardiniers issus de multiples nationalités.

Une vingtaine d’espèces d’oiseaux y sont recensées et des espèces rares botaniques franciliennes sont réapparues.

jardins partagés de Ris-Orangis
Les jardins partagés de Ris-Orangis

Si vous souhaitez vous investir dans les jardins collectifs de Ris-Orangis ou vous voir attribuer une parcelle au cœur de l’Orme Pomponne, prenez contact avec l’Association des Jardins Familiaux, responsable de la gestion de ces lieux conviviaux, qui vous délivrera une carte d’adhérent permettant, en cas de disponibilité, la jouissance de jardins partagés. Cliquez ci-dessous pour en savoir plus…

Vergers et jardins partagés…

il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives pour cultiver ses propres légumes ou partager un espace de culture, même sans jardin personnel. Ces solutions, bien que limitées pour une autosuffisance totale, sont des réponses concrètes pour tendre vers une plus grande indépendance alimentaire, renforcer la cohésion sociale et adopter un mode de vie plus durable voici des liens des pistes…https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/blog/jardins-partages-potagers-economiques-et-solidaires/ et toujours la ruche https://magazine.laruchequiditoui.fr/un-passage-vers-une-alimentation-locale-et-durable-les-villes-repensent-leur-avenir/

Les Incroyables Comestibles…

En anglais, Incredible Edible, est devenu un mouvement mondial… né en 2008, en Angleterre.

Le but est de créer une abondance gratuite de nourriture à partager pour tous, dans une démarche d’autonomie alimentaire locale, saine et durable.

Des citoyens et des municipalités s’unissent pour des projets et initiatives d’endroits où sont cultivés des végétaux comestibles, sur des espaces communaux et/ou privés.

Faire face aux contraintes économiques et valoriser les espaces cultivables utilisés pour le bien commun. Viser l’autosuffisance alimentaire grâce à une agriculture urbaine, des cultures biologiques ou en permaculture.

L’abondance… fruit du partage !

L’initiative interpelle et fédère des gens (mais aussi des organisations) qui reconnaissent que l’abondance est le fruit du partage. Les Incroyables Comestibles sont partis de Todmorden, ville anglaise de 15 000 habitants, à l’initiative de deux mères de famille. ; une ville entière s’est transformée en un vaste jardin potager entretenu par la population, avec des plantations de légumes sur les places, devant l’école, devant la mairie, devant le commissariat de police, etc… accessibles gratuitement à tous.

nourriture à partager, jardins collectifs
Incroyables comestibles : nourriture à partager

Le film documentaire « Demain » a participé à la notoriété et au développement de nombreux groupes locaux… il est toujours d’actualité.

Les plantes sauvages, quand la terre est un jardin…

Il est toujours possible de se balader dans la nature la plus accessible et d’y cueillir des plantes sauvages…

7 plantes sauvages comestibles
7 plantes sauvages comestibles

J’ai consacré un article sur leurs bienfaits et vous confie des liens pour trouver des pistes vers les plantes sauvages, apprendre à les chercher, les connaître… et les faire pousser chez soi.

Sinon… il y a la spiruline !

Et pour tous ceux qui n’ont pas de possibilité de partager un jardin… il y a la spiruline !

La spiruline, c’est une véritable petite bombe nutritionnelle ! Cette micro-algue bleu-vert, vieille de plusieurs milliards d’années, concentre à elle seule plus de 60 % de protéines hautement assimilables, tous les acides aminés essentiels, des vitamines du groupe B (notamment B12 dans une forme discutable mais présente), du fer biodisponible, des antioxydants puissants comme la phycocyanine, sans oublier des minéraux clés comme le magnésium et le calcium.

La spiruline, une bombe… de vitalité !

spiruline et jardins partagés
spiruline et jardins partagés

La spiruline: un pur concentré de verdure…

C’est simple : elle nourrit, régénère, détoxifie, booste l’immunité… et tout ça avec une densité nutritionnelle exceptionnelle dans une cuillère à café ! Pas étonnant qu’on la surnomme « l’aliment du futur » — elle coche toutes les cases : complète, durable, alcalinisante, et tellement revitalisante. Une alliée précieuse pour les corps fatigués, les transitions alimentaires, ou les esprits surmenés.

La recette pour une bombe… artisanale !

Vous pourrez vous concocter un smoothie à faire péter… pas l’aéroport, la santé !

En mixant deux bananes, le jus d’un demi citron et plein de spiruline fraîche, en poudre ou surgelée ! C’est trop bon… trop TOUT !

De la spiruline fraîche en vente dans ma boutique !

Toutes les formes de spiruline rassemblées pour vous, de la plus belle qualité ! La spiruline fraîche est irrésistible et la surgelée, super pratique pour se mêler à des smoothies à la dernière linute !

Si vous habitez sur l’île de La Palma dans les îles Canaries, Bertrand Ollivier fabrique artisanalement une spiruline fraîche d’excellente qualité. Vous pouvez le joindre directement en lui téléphonant au +33 (0)7 70 38 09 02 ou au +34 (0)6 38 70 49 82

Ma cuisine végétale et crue…

J’aime ouvrir pour vous des pistes qui m’animent car la terre me passionne et nos assiettes dépendent de la terre qui produit les fruits, les légumes qui nous nourrissent. Mais mon expertise, c’est la cuisine végétale et crue, c’est de vous emmener pas à pas de sa découverte à sa maîtrise, que vous soyez professionnel, ou particulier.

Je vous attends… Joyeusement !

Votre NatuRawChef®,
Marie-Sophie