Quand nous sommes tiraillés, écartelés entre nos aspirations élevées de mieux être et la satisfaction immédiates de nos besoins triviaux, entre velléités de jeûne ou de cure santé et que nous cédons à la malbouffe en mangeant des chips devant un film… nous succombons à l’acrasie…
Qu’est-ce que l’acrasie ?
L’acrasie (ou encore akrasia, du Grec ancien ἀκρασία) est le fait d’agir à l’encontre de son meilleur jugement.
On évoque souvent, pour qualifier l’acrasie, la « faiblesse de la volonté » : ainsi, l’acrasie se manifesterait quand nous nous engageons dans des résolutions que nous n’arrivons pas à tenir. Toutefois, cette traduction en faiblesse n’est qu’en partie exacte, car elle constitue déjà une interprétation de ce qu’est l’acrasie, sous l’angle de la volonté.
Selon certains philosophes (par exemple, Spinoza), si nos actes suivent spontanément « ce que nous avons jugé bon de faire » alors la volonté, comprise comme faculté distincte de la raison, n’a pas lieu d’exister ; pour d’autres, l’acrasie serait, au contraire, ce qui prouve l’existence d’une volonté distincte de la raison, et pouvant soit exécuter celle-ci soit s’opposer à elle selon sa force d’auto-détermination. La question, dans ce dernier cas, est de savoir d’où la volonté tire cette force, et s’il y a un sens à dire que la volonté s’auto-détermine indépendamment d’une délibération.
L’acrasie et le jeûne…
Quelle est grande la tension entre ce que nous reconnaissons pour être bon pour nous et ce que nous finissons par agir, agités par la satisfaction d’un désir immédiat… et comme nous sommes divisés, écartelés entre nos bonnes résolutions vertueuses et nos pulsions toxiques. Reconnaître que nous sommes habités par des sub-personnailtés contradictoires qui se font la guerre à l’intérieur de soi, c’est déjà se connecter avec qui nous sommes vraiment… et avec qui nous vivons, sans s’accorder la lucidité de le savoir vraiment.
Pour se rencontrer intimement dans les replis de soi que nous ne tenons pas toujours à dévoiler, même à nous-mêmes, le jeûne est vraiment une pratique dont la salubrité et l’intérêt au plan physiologique n’ont d’égale que la richesse au plan émotionnel.
Qui sommes-nous quand nous n’avons pas notre ration quotidienne de nourriture terrestre, quand nous sommes confrontés à la faim, au manque, à la peur de manquer. Que savons-nous de nous-mêmes dans ces cas-là ? Les avons-nous seulement expérimentés, visités ?
J’ai l’habitude de dire que nous ne pouvons pas prétendre connaître les légumes quand nous ne les fréquentons que cuits comme la tradition l’intime… j’ajouterais que nous ne pouvons pas prétendre nous connaître tant que nous n’avons pas visité les personnalités différentes qui nous composent et nous mènent, à la vertu, au vice, au sabotage…
Jeûner, ne pas manger pendant un, deux, trois jours ou bien plus longtemps, n’est certainement pas une expérience facile, mais c’est certainement une expérience à la portée de tous ou presque. (Je prends la précaution de rappeler que cette pratique ne se substitue à aucun traitement médical et que l’accord de son médecin traitant est recommandé). Les occasions de céder aux tentations de se nourrir sont grandes et la motivation, l’ardeur, l’enthousiasme sont requis pour vaincre les petits désirs immédiats, parfois mesquins et soufflés par le « petit soi« , au profit d’un objectif plus grand, dont l’envergure salutaire est inspirée par une partie plus élevée de notre être.
L’acrasie, comment la vaincre… et résister à la malbouffe ?
En lisant l’article cité plus haut et extrait de Wilkipedia, vous comprendrez que l’acrasie comme sa cousine la procrastination sont des sujets qui retiennent l’attention des philosophes depuis la nuit des temps; en témoignent les pensée de Socrate, les écrits d’Aristote, Spinoza entre-autres.
D’études plus récentes🤓, qui se réfèrent néanmoins aux anciens 😉, j’ai sélectionné ce lien pour le partager avec vous. Au delà de l’acrasie, il développe des sujets qui convoque le sens de l’organisation, de quoi remettre de l’ordre et du bon, dans son coeur, sa maison, sa tête…
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et y trouverez le dossier Acrasie: comprendre ce concept pour cesser de vous saboter.
Attention, ne confondons pas l’acrasie avec la procrastination, cette dernière pratique consistant à remettre au lendemain ce que nous avons prévu ou avons l’intention de faire le jour même. Procrastiner serait remettre le premier jour de jeûne au lendemain, alors que l’acrasie serait de commencer le jeûne et de craquer pour un gâteau.
Et pour revenir à l’alimentation, entre jeûne et malbouffe, notre enjeu reste de se faire plaisir en se faisant du bien,😉 et avec ma gastrawnomie® naturellement détoxifiante, c’est possible !
Vous trouverez des informations dans le dernier article de ce blog « Jeûne et gourmandise »
Contourner l’acrasie; se nourrir de plaisir… en restant bon vivant !
Oui, c’est possible, en succombant irrésistiblement aux bonnes choses, bonnes pour la vitalité et le plaisir ! C’est la promesse que je tiens à tous ceux qui m’accordent leur confiance en suivant mes formations en ligne, se nourrissent des recettes de l’anthologie joyeuse qu’est la formation « De la Découverte à la Maîtrise de ma Rawfood Gourmande » , fruits de ces dix dernières années d’écriture de cette fameuse grammaire CRUlinaire… et éminemment gourmande ! Vous êtes nombreux à vous en réjouir et vos commentaires enthousiastes sont ma récompense !
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Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour de nouvelles aventures… naturellement healthy & crasy !
Joyeusement !
Votre NatuRawChef®
Marie-Sophie
Comme tu écris bien, c’est une vraie balade sur une plage avec le bruit des vagues……
Énormes bisoux
Merci fidèle et enthousiaste Dominique ! Des bisoux… Joyeux ! Très ! Ta Marie-Sophie