La recette de fin d’été, un gaspacho de betterave…
La semaine dernière, je vous ai transmis la recette Gaspacho de Betterave au Cumin…
À la fois frais par la betterave et chaleureux par le cumin, ce smoothie éclatant est un cocktail 100% végétal idéal à l’heure de l’apéraw, en cette fin d’été qui sent déjà la rentrée...
BBQ, alimentation vegan… et merguez vegan et crue !
En cette fin d’été, nous parlons de la toxicité des BBQ, de merguez vegan et crues, et rendons hommage aux vegan qui ont réveillé nos consciences en nous alertant sur la souffrance insupportable des animaux dans les abattoirs. Si nous ne sommes pas tous prêts à adopter l’alimentation vegan, à devenir végétalien, ni même végétarien, un mouvement général tend vers une réduction de la consommation des produits d’origine animale. Nous sommes en marche, chacun à son niveau et nous la respectons l’évolution de chacun.
L’association L214 montre les conditions de vie, de transport et d’abattage des animaux en s’appuyant sur des enquêtes filmées et accompagnées d’informations sourcées, soulève des questions éthiques reposant sur des arguments étayés et propose des solutions à mettre en œuvre aux niveaux politique et individuel.
L’association a mis en place Vegoresto qui encourage les restaurateurs à proposer des menus véganes.
L’AVF, l’Association Végétarienne de France a été créée à la fin du 20e siècle. L’AVF accompagne le grand public, les entreprises, les acteurs institutionnels et industriels vers un modèle plus sain, plus respectueux de la vie et plus durable.
Adresse aux vegans…
Indignés par l’ignoble souffrance imposée aux animaux que nous sacrifions pour nous nourrir, vous avez réveillé les consciences endormies avec véhémence, passion et détermination. Il reste beaucoup à faire encore et la route est longue, mais le mouvement est amorcé. Pour moi, l’alimentation vegan un idéal vers lequel tend toute société évoluée. Dans ce futur dont je ne saurais prédire la proximité, nous n’aurons plus besoin de se nourrir de la chair sacrifiée des animaux car notre organisme aura suffisamment évolué pour s’en passer, et nos consciences se seront aussi affinées pour ne même plus imaginer que nous fussions assez barbares pour l’avoir fait.
En attendant, le mouvement initié par la communauté vegan est véritablement amorcé, et l’industrie agro-alimentaire l’a bien compris.
Alors de grâce, ne soyons pas captifs d’un marché qui se gave en nous proposant des ersatz bourrés de cochonneries… même sans cochon, et choisissons de manger vos végétaux sans les cuire pour préserver l’intégrité de leurs enzymes, de leurs vitamines, des micro-nutriments et oligo-éléments qui sont dégradés par les cuissons. Quitte à se nourrir de végétal, de grâce, ne les réduisons pas par la cuisson, préservons toutes leurs qualités nutritionnelles en les protégeant du feu de la brûlure !
L’alimentation vegan/végétalienne est-elle toujours saine ?
De plus en plus de personnes choisissent de changer leur alimentation après une prise de conscience de l’impact de leur consommation de produits carnés et d’origine animale sur le sort des animaux et l’environnement. C’est l’indice d’une société qui évolue dans le sens du respect du règne animal. Encore une fois, nous devons beaucoup au mouvement vegan qui préside ce réveil des consciences.
Depuis de nombreuses années, des associations nous montrent régulièrement ce que subissent la grande majorité des animaux dans les élevages et abattoirs. Nous ne pouvons plus ignorer l’immense souffrance qu’ils endurent dans des élevages qui ne respectent pas leurs besoins physiologiques de base, ainsi que celle qu’ils ressentent dans les couloirs de la mort.
Opter pour une alimentation végétale, c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est préserver les forêts naturelles et protéger les espèces menacées, c’est aussi économiser des quantités colossales d’eau. C’est éviter la pollution de l’eau et l’appauvrissement des sols. Il faut environ 5m3 d’eau pour produire 1 000 calories d’origine animale, contre seulement 1m3 pour 1 000 calories d’origine végétale. L’élevage est la plus grande source de pollution de l’eau (antibiotiques, hormones, produits chimiques, engrais et pesticides pour les céréales consommées par le bétail, excréments, pollution des nappes phréatiques,…)
L’alimentation végétarienne exclut la viande mais pas les produits laitiers. C’est oublier que la vache, la brebis et la chèvre sont des mammifères.
Comme nous, elles ne produisent du lait que lorsqu’elles viennent d’avoir un petit… qui lui est enlevé rapidement après la naissance. Elles seront de nouveau inséminées. Les petites femelles seront gardées pour subir le même sort que leur mère. Et les petits mâles, ne servant plus à rien pour la production de lait, partiront soit rapidement à l’abattoir ou soit à l’engraissement pour se retrouver dans des plats préparés/transformés ou en saucisses de veau qui grilleront sur les barbecues.
Si se nourrir de végétaux s’avère excellent pour la santé de la plupart d’entre nous et l’environnement de tous, l’alimentation végétale est-elle toujours bonne pour notre santé, pour répondre aux besoins de notre corps ?
Cela dépend de la façon dont les consommateurs remplacent les protéines animales. Les sportifs de haut niveau ayant adopté la Raw Food, que nous avions évoqués il y a quelques semaines dans notre article sur l’alimentation vegan et le sport, en sont le parfait exemple. Pour en savoir plus, je vous recommande également de visionner le reportage Netflix The Game Changers, qui retrace le parcours d’athlètes d’élite à la recherche d’une alimentation optimale pour la santé et les performances humaines.
Comment remplacer les protéines animales ?
Deux types de menus se dessinent : l’un, basé sur des produits végétaux pas ou peu transformés, qui est effectivement plus sain. L’autre, qui substitue viandes et produits laitiers par des produits transformés, affiche une qualité nutritionnelle très médiocre.
Sucre, additifs, conservateurs… Non, les aliments vegan en supermarché ne sont pas nécessairement plus sains que leurs équivalents destinés aux omnivores, ils sont parfois même toxiques.
Il faut donc mettre la main à la pâte et… crusiner !
Et la bonne nouvelle, c’est que le monde végétale recèle les acides aminées avec lesquels notre organisme peut construire les fameuses protéines quand celles-ci ne sont pas complètes.
Les graines oléagineuses comptent parmi les meilleures sources de protéines végétales, même si elles sont riches en lipides, acides gras essentiels eux aussi très précieux. Les amandes comptent 25 g de protéines pour 100 g , les cacahuètes, très prisées par les sportifs en comptent 25 g de protéines pour 100 g , les pistaches : 20 g, les noisettes : 17 g et les noix : 15 g … de protéines pour 100 g. Et cerise sur le gâteau, ou sur ma Tarte au Chocolat… les graines oléagineuses sont recommandées par les neuro-scientifiques pour favoriser le bon fonctionnement et l’entretien de nos cellules cérébrales.
Les algues sont aussi d’excellentes sources de protéines. méconnues il y a quelques années, elles sont de plus en plus référencées dans les magasins bio. La spiruline par exemple, apporte 65 g de protéines pour 100 g . De la famille des cyanobactéries, la spiruline contient aussi des nutriments précieux, des vitamines, des oligo-éléments, du calcium, du fer et du magnésium.
Restent les légumes verts, comme les les choux, asperges, les brocolis, et aussi toutes les feuiles vertes tels que les épinards, les blettes, sans oublier les herbes sauvages encore plus riches et puissantes, qui apportent un minimum de 3 g de protéines pour 100 g.
Quant aux légumineuses qui en contiennent encore plus, je recommande de les faire germer… ou de les « décrudire » pour les mêler à nos soupes crues et chaudes... chaudes, mais pas brûlantes, réconfortantes quand la saison se rafraichit…
Mais c’est encore l’été, et pour beaucoup, il se conjugue avec le fameux fumeux barbecue !
Ceux qui ne désirent pas manger de viande posent sur la grille incandescente des légumes et des fruits qui malheureusement perdent leur couleur éclatante de vie. Leur peau marquée au fer rouge se flétrit, se ride, perdant leur eau gorgée de nutriments.. et se caramélise d’une façon délicieusement toxique.
De la toxicité des aliments grillés au four… ou au BBQ !
Les cuissons élevées induisent des modifications des molécules des aliments ainsi que la production de substances inexistantes à l’état naturel et pour lesquelles notre intestin et nos cellules ne disposent pas des enzymes nécessaires à leur digestion, absorption et utilisation. Elles péjorent la digestibilité, la biodisponibilité et la valeur des aliments en les privant d’une partie de leurs acides aminés essentiels.
La coloration et le goût exhaustés des aliments grillés sont l’une des transformations toxiques visibles de notre alimentation. Elles procèdent de la réaction de Maillard, nom de celui qui l’a mise en évidence et sont appelées corps ou molécules de Maillard.
Ce sont les molécules de Maillard qui sont à l’origine du goût délicieux des caramélisations, des pains à la croûte dorée, si ce n’est noirci, des viandes rôties et j’en passe. Le problème, c’est que la caramélisation s’opère aussi sur des cellules de notre organisme ! C’est d’ailleurs l’hémoglobine glyquée, partiellement caramélisée en présence de sucre, qui sert maintenant de marqueur à long terme de l’état diabétique des patients, car la présence élevée de sucre chez les diabétiques favorise la glycation des protéines. L’hémoglobine glyquée doit idéalement rester inférieure à 7 % du taux d’hémoglobine totale. Les conséquences de la glycation des protéines sont désastreuses sur le métabolisme et les fonctions cellulaires.
Les molécules de Maillard, qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des mutations chimiques opérées lors de la cuisson des aliments : elles correspondent à l’action des sucres sur les protéines (dégradation de Strecker). Elles se traduisent par la destruction autocatalytique des protéines qui deviennent alors glyquées, c’est-à-dire caramélisées, appelées corps de Maillard. Ce sont ces protéines caramélisées qui donnent l’aspect bruni et odorant à l’aliment. Les parties brunies ne devraient pas être consommées, car elles polluent l’organisme qui ne peut pas plus s’en débarrasser qu’il ne peut éliminer les méfaits du tabac. La consommation d’un steak de viande bien grillé équivaut pratiquement, en termes de toxicité, à celle de 1 000 cigarettes. Est-il étonnant que la fréquence des cancers digestifs soit corrélée à celle de la consommation de viande grillée ?
Parmi les molécules de Maillard, on retrouve l’acrylamide, qui se forme pendant la cuisson (au-dessus de 120 °C et grillée) d’aliments riches en amidon et contenant de l’asparagine (pain grillé, biscottes, chips et céréales du petit-déjeuner, café, même chicorée, sans parler des grillades, barbecues, etc.). L’OMS reconnaît l’acrylamide comme « présentant un risque pour la santé humaine » ; son pouvoir cancérigène et toxique pour les cellules de reproduction et du système nerveux est reconnu par les scientifiques. Une étude publiée dans la revue International Journal of Cancer a mis en lumière la relation entre un taux élevé d’acrylamide dans le sang et le développement du cancer du sein.
Si les molécules ou corps de Maillard ont été découverts par Maillard en 1911, ce n’est que depuis 20 ans que les chercheurs ont mis en évidence les impacts négatifs des AGE (Advenced Glycolysation End products), de la glycation ou glycosylation non enzymatique sur les lésions cellulaires du diabète, les maladies cardiovasculaires, la maladie d’Alzheimer, l’athériosclérose, l’arthrite, l’insuffisance rénale et un cortège de détériorations physiologiques.
Or, nos changements d’habitudes alimentaires ainsi que le développement d’aliments transformés (à bas prix) ont conduit à une augmentation de la consommation d’aliments riches en molécules de Maillard.
Extrait du livre « L’alimentation crue, naturellement healthy » de NatuRawChef® Marie Sophie L aux Editions Albin Michel
Des merguez vegan… et crues !
Végétales et émancipées de toute cuisson, elles rivalisent avec insolence avec les merguez de chair animale et ne réchauffent nos papilles que du feu de leurs épices…
Vous retrouverez la recette cette semaine dans votre formation « De la Découverte à la Maîtrise de ma Rawfood Gourmande »…
Le Sommet du Jeûne…
Je me réjouis de participer à cette deuxième édition du Sommet du Jeûne le temps d’une conférence/atelier. Je partagerai des recettes idéales pour la descente alimentaire avant un jeûne… et la reprise alimentaire après le jeûne.
L’intention du Sommet pour cette 2ème édition :
Partager et s’appuyer sur les connaissances actuelles du Jeûne basées sur l’expérience des professionnels et acteurs de la santé en France et à l’étranger.
Ses objectifs :
Transmettre aux professionnels du bien-être et de la santé, comme au grand public les clés pour se réapproprier son énergie vitale, son bien-être et sa santé.
Vous pouvez dès aujourd’hui vous inscrire gratuitement à la deuxième édition du Sommet du Jeûne qui cette année au lieu de 26 septembre au 2 octobre 2022.
En attendant de vous retrouver la semaine prochaine, je vous souhaite une belle rentrée… qui sent encore l’été, mais pas les BBQ 😆 !
Joyeusement !
Marie-Sophie
Votre NatuRawChef®
J’adore vous écouter et faire vos recettes quand je le peux.Merci!
Bonjour Marie Sophie,
a quel endroit de la formation trouve-t-on la recette des merguez? Je la parcours dans tous les sens et ne voit pas où elle peut bien être classée…
J’ai trouvé le cruscous mais c’est avec les boulettes 😉